ASEM_Cycle primaire

<b>Avis aux lectrices et aux lecteurs :</b> La vidéodescription présente en alternance les propos d’une enseignante et les éléments visuels de la vidéo qui sont porteurs de contenu. <b>Description visuelle et sonore générale</b> La vidéo commence sur une musique moderne. On voit un logo d’une abeille ainsi que le titre « Les habiletés socioémotionnelles en mathématiques ». Tout au long de la vidéo, des questions apparaissent à l’écran, auxquelles répond ensuite une enseignante qui se filme. Son nom est Jacinthe Chapdelaine, enseignante de troisième année. Les mots « Cycle primaire » sont au bas de l’écran tout au long de la vidéo. <b>Jacinthe</b> Je ne dirais pas que c’est essentiel, c’est primordial. C’est super important que chaque enfant sente qu’il a le potentiel de réaliser la tâche. Je pense que c’est une notion à ne pas négliger. Peu importe comment on s’y prend, tous nos apprenants sont à des niveaux d’habileté différents. C’est vraiment important de dire, peu importe-- Il y a même des élèves qui vont nous le dire verbalement : « Moi, je ne suis vraiment pas bon en mathématiques. Je suis meilleur en ceci. » Ils ont déjà la notion de ce qu’ils peuvent être capables de réaliser ou pas, puis ils sont capables de qualifier leur habileté. Pour moi, c’est vraiment important, en tant qu’enseignante, de leur dire : « Non, tu es capable de réaliser la tâche. » C’est vraiment un aspect super important à tenir en compte quand tu planifies une leçon de mathématiques. Je pense que ça va faciliter vraiment le déroulement. Il y a tout un aspect de planification important à tenir en compte comment tu vas y arriver, mais c’est primordial d’y penser pour que les élèves se sentent à l’aise, pour qu’ils puissent réaliser la tâche. <b>Vidéodescription</b> Jacinthe répond à la question suivante, qui est écrite à l’écran : « Comment percevez-vous l’importance d’enseigner les habiletés socioémotionnelles en mathématiques? » <b>Jacinthe</b> Oui. Maintenant, il n’y a plus un élève dans ma classe qui dit qu’il n’est plus capable. Ce que je fais pour chacun de mes élèves, c’est que je monte un dossier électronique. Donc toutes mes épreuves d’apprentissage, je les dépose dans un dossier électronique. Il faut me donner le temps, des fois, de transférer l’épreuve et tout, mais les élèves, à un certain moment donné, je débloque l’accès pour eux et leurs parents pour qu’ils puissent aller voir dans le dossier électronique ce qu’on dépose. Ça, je l’ai par matière, mais je vais parler précisément de mathématiques. Il y a beaucoup de petits centres mathématiques, des jeux. Je veux rendre ça intéressant, mais encore de dire : « Non, on n’enseigne pas les mathématiques par photocopie ou etcétéra. » Oui, des fois ils vont avoir une petite feuille de papier, mais le moins possible. Cette année, ce que j’ai vraiment fait, c’est okay-- puis pour développer la pensée critique et créative, et puisque je n’avais pas énormément de matériels, c’est okay-- cette année, là, votre surface de pupitre-- parce qu’ils ont tous une surface de pupitre effaçable, donc j’ai enseigné beaucoup avec le marqueur effaçable. C’est comme, okay, ta surface de pupitre, c’est ton lieu de remue-méninge. Tu peux faire ce que tu veux sur ton pupitre, mais laisse-moi des traces. Là, je circulais, je prenais des photos de ce qu’ils faisaient, puis là je le projetais tout de suite sur mon tableau : « Regarde ce qu’Amélia a fait. C’est fantastique! J’adore comme elle pense. » Donc elle, elle se sentait valorisée, puis il y a d’autres élèves : « Oh, oui, c’est une bonne idée! » Donc je faisais un petit peu de l’enseignement par ricochet, mais là, ils sont tellement habitués, que je ne peux plus aller dans ma classe sans avoir mon téléphone, parce que là c’est comme : « Madame, viens voir ce que j’ai fait. Prends une photo de mon pupitre. » Donc ils ont pris un petit peu en charge leur apprentissage, mais le processus de réflexion de dire « Je suis fier de ce que j’ai accompli, je veux garder une trace », pour moi, c’est un aspect tangible de leur progression cette année. <b>Vidéodescription</b> Jacinthe répond à la question suivante, qui est écrite à l’écran : « De quelles manières avez-vous remarqué une progression de la maîtrise des habiletés socioémotionnelles chez vos élèves? » <b>Jacinthe</b> Je ne sais pas si ça peut aider peut-être d’y aller à petits pas, toujours peut-être garder en tête d’en prendre une à la fois. C’est ce que je disais à mes collègues cette année. Je me disais : « Essaie de miser sur une, puis peut-être de te faire un thème mensuel d’habiletés socioémotionnelles cette année. » C’est très difficile de se dire qu’elles sont interreliées. Souvent, tu as un travail, selon ta planification de leçon, tu vas en avoir trois d’imbriqués. Donc peut-être d’y aller à petits pas comme ça, c’est moins déstabilisant. <b>Vidéodescription</b> Jacinthe répond à la question suivante, qui est écrite à l’écran : « Avez-vous un conseil pour le personnel enseignant qui commence l’enseignement des habiletés socioémotionnelles? » On retrouve le logo de l’abeille et le titre « Les habiletés socioémotionnelles en mathématiques ». Fin de la vidéodescription.